Améliorer les diagnostics
►BioPark : Mise en évidence de BIOmarqueurs dans les syndromes PARKinsoniens
Cette étude observationnelle vise à progresser dans le diagnostic différentiel de 3 pathologies qui se traduisent par des symptômes très voisins :
■ la maladie de Parkinson caractérisée par une accumulation de protéines alphasynucléine dans les neurones
■ l’atrophie multi-systématisée caractérisée par une accumulation de protéines alphasynucléine mais plutôt dans les cellules gliales oligodendrocytes que dans les neurones
■ la paralysie supranucléaire progressive (PSP) caractérisée par une accumulation de protéines tau dans les neurones et les cellules gliales ;
Pilotée à Bordeaux par le Pr Wassilios Meissner, l’étude BioPark analysera les prélèvements de liquide cérébro-spinal, de sang, d’urine de 100 malades volontaires dont le recrutement et l’inclusion se poursuivront jusqu’en décembre 2021 dans les CHU de Bordeaux, Limoges et Toulouse.
Centres français : CHU Bordeaux, Limoges, Toulouse
Contact : Sandrine Villars ( sandrine.villars@chu-bordeaux.fr )
► ASPIRE-AMS
L’« Histoire naturelle et évolution des biomarqueurs dans l’AMS » est une étude qui a commencé à Toulouse à l'automne 2020 sous la direction du Pr Olivier Rascol. Soixante personnes seront suivies pendant 1 an, à 0, 6 et 12 mois. Des patients AMS, mais aussi des volontaires sains de même sexe et du même âge que les malades, ce qui doit permettre d’établir des comparaisons entre les deux conditions et profils de vieillissement.
Le recrutement de volontaires se poursuit jusqu’en décembre 2021.
Seront recueillis auprès de ces volontaires :
■ des données cliniques,
■ des données biologiques issues de prélèvements de sang et de liquide céphalo-rachidien,
■ des données d’imagerie, IRM, scintigraphie cérébrale DAT-SCAN, pris en compte comme des biomarqueurs de substitution
Cette étude vise à mieux comprendre la maladie et ses évolutions. Elle aidera très concrètement à optimiser les futurs modèles d'essais cliniques en termes de sélection des patients, de taille de l'échantillon et de durée de l'essai. Elle permettra aussi d’améliorer la mesure des effets thérapeutiques de nouveaux traitements.
En savoir plus sur l’étude ASPIRE, se proposer pour y participer
mise à jour : décembre 2020
Glossaire
Cellules gliales
Ce sont les cellules qui forment l’environnement des neurones. Elles jouent un rôle de soutien et de protection du tissu. Elles entourent les neurones et participent au contrôle de l'environnement chimique et électrique en leur fournissant des nutriments, de l’oxygène et en éliminant leurs déchets. Ces cellules produisent par exemple la myéline, une substance qui sert d'isolant aux fibres nerveuses.
Il y aurait, dans notre système nerveux, à peu près autant de cellules gliales que de neurones, soit environ 100 milliards. Les cellules gliales sont différentes au sein du système nerveux central et du système nerveux périphérique, elles n’ont pas non plus la même origine dans leur développement.
● Les cellules gliales du système nerveux central (SNC) qui dérivent des glioblastes du tube neuronal embryonnaire, sont de 3 types :
- les astrocytes qui assurent un lien fonctionnel entre vaisseaux et neurones, apportant substrats énergétiques aux neurones et les débarrassant des produits de dégradation ;
- les oligodendrocytes à l’origine de la gaine de myéline des neurones ;
- les épendymocytes qui forment les parois qui délimitent les différentes cavités du SNC et sont responsables de la synthèse du liquide céphalo-rachidien (LCR)
● Les cellules gliales du système nerveux périphérique (SNP), dérivent des crêtes neurales embryonnaires. Ce sont les cellules satellites avec une fonction analogue à celle des astrocytes et les cellules de Schwann qui forment chacune la gaine d’un seul neurone, à la différence des oligodendrocytes qui « s’occupent » chacun d’une dizaine de neurones.
Dat-SCAN
La scintigraphie cérébrale à l'ioflupane, plus couramment nommée par le nom commercial du radiotraceur utilisé (DaTSCAN), est une imagerie cérébrale fonctionnelle qui étudie le système dopaminergique et qui est proposée pour le diagnostic de la maladie de Parkinson et les maladies apparentées
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Imagerie par Résonance Magnétique
L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est une technique d'imagerie médicale permettant d'obtenir des vues en deux ou en trois dimensions de l'intérieur du corps de façon non invasive avec une résolution en contraste1 relativement élevée. En imagerie médicale, l'IRM est principalement dédiée à l'imagerie du système nerveux central (cerveau et moelle épinière), des muscles, du cœur et des tumeurs.
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